L’assurance vie a la cote auprès des Français. Il s’agit du placement préféré de nos compatriotes depuis plusieurs années. Ce dispositif doit son succès à sa fiscalité particulièrement avantageuse. L’engouement est tel qu’il existe aujourd’hui une multitude d’offres si bien qu’il est devenu critique pour les souscripteurs de choisir. Frais appliqués, options de gestion, qualité des services, plusieurs critères sont à considérer pour sélectionner le meilleur contrat d’assurance vie.

Déterminer son profil d’épargnant

Connaître son profil d’épargnant constitue un des premiers prérequis pour choisir le type de contrat vers lequel se diriger : plutôt offensif ou plutôt sécuritaire. Le souscripteur doit savoir s’il a un tempérament audacieux et n’a pas peur de prendre des risques ou à contrario il préfère la sécurisation de son épargne. Faire le point sur ses connaissances financières constitue aussi un impératif, car il existe une très grande diversité de supports d’investissement dans l’assurance vie avec des modes de fonctionnement très variés. L’épargnant doit prendre en considération son âge, sa situation familiale ou ses objectifs d’épargne. En début de carrière, les revenus ne sont pas identiques à ceux perçus peu avant la retraite, ce qui engendre des évolutions au niveau de la capacité d’épargne. Après avoir déterminé son profil et son aversion au risque, le souscripteur saura plus facilement choisir un contrat. Ce profil donne la possibilité en même temps de savoir vers quel interlocuteur se tourner. Il pourra opter pour le courtier en ligne ou pour le conseiller en gestion de patrimoine. Les profils adeptes de la sécurité opteront pour leur part pour un assureur ou une banque. Ils n’hésiteront pas à consulter la liste des meilleures assurances vie de l’année pour faire aussi leur choix.

Vérifier le montant des frais

Le niveau de frais constitue un point fondamental dans le choix d’une assurance vie. Effectivement, il existe différents types de frais pouvant être prélevés au cours du contrat et grever sa performance. Parmi eux figurent les frais d’entrée qui sont appliqués lors de l’adhésion et qui concernent généralement les contrats associatifs. Il existe aussi les frais de versement. Il s’agit d’un pourcentage qui est prélevé à chaque versement réalisé. Ces frais sont valables pour les contrats traditionnels souscrits auprès des banques ou des conseillers en gestion de patrimoine. Les offres sur internet sont souvent dépourvues de ces frais de versement. Un autre poste important concerne les frais de gestion. Sur les contrats à fonds en euro, ils sont quasiment transparents. En revanche, dans les fonds en unités de compte, il existe différents frais internes de gestion qui sont intégrés dans la valeur liquidative. Mais les assureurs incluent également leurs propres frais de gestion des supports par réduction du nombre de parts. Il ne faut pas non plus oublier les frais d’arbitrage qui sont valables lorsque les fonds sont désinvestis d’un support pour être placés dans un autre. Ils peuvent être déterminés au pourcentage ou calculés sur un montant. Il est aussi possible de n’avoir aucuns frais d’arbitrage. En dernier lieu se trouvent les frais de transaction facturés lors de la souscription à des fonds en dehors des FCP ou SICAV. Ils sont courants dans les trackers, les fonds immobiliers ou les actions.

Comparer les options de gestion

Gérer un contrat d’assurance vie n’est pas aisé, c’est pourquoi les assureurs proposent différents modes de gestion comme la gestion mandat ou déléguée. L’épargnant ici confie son capital à un professionnel. Cette solution est préconisée à ceux qui souhaitent dynamiser leurs fonds sans s’en soucier. Néanmoins, ce mode de gestion génère des frais supplémentaires. Les assurés qui ont des connaissances financières de leur côté peuvent miser sur la gestion libre. Cela leur permet de gérer leur épargne et leurs placements en toute autonomie. Ce mode de gestion plaît pour sa souplesse, mais comporte aussi des risques, voilà pourquoi il ne s’adresse qu’aux investisseurs aguerris. Les souscripteurs peuvent aussi miser sur la gestion pilotée ou automatisée. Il s’agit d’une gestion libre avec différentes options d’arbitrage automatique. L’assuré peut choisir librement la répartition de ses actifs. Des options d’arbitrage prédéfinies s’appliquent ensuite de manière automatique comme la dynamisation des plus-values, la sécurisation des plus-values, l’investissement progressif ou le stop loss.

La qualité des services

Les souscripteurs ont intérêt à poser une multitude de questions avant de s’engager. La qualité des services constitue effectivement un détail clé dans le fonctionnement d’un contrat. Il est quasiment impossible de l’évaluer dès le départ en dépit d’une documentation bien fournie. Avant de signer, il convient de se renseigner sur des éléments comme les délais d’enregistrement des versements, la fréquence d’envoi des relevés de compte ou les retraits d’argent. Un service qui vaut le détour est en mesure de fournir l’aide adaptée aux clients dans les moments les plus difficiles comme le changement de la clause bénéficiaire par exemple. Ces détails doivent être précisés clairement pour que le client puisse faire des contestations au besoin.

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