Les assureurs se montrent restrictifs dans leurs offres de mutuelle canine. Il existe plusieurs règles à respecter pour pouvoir adhérer à un tel contrat. L’âge du chien notamment importe énormément. Il est relativement difficile de souscrire dès qu’il est question d’un animal déjà vieux, car les risques de maladies sont très élevés. Heureusement, il existe quelques exceptions et certaines mutuelles acceptent de couvrir ce type d’animal sous conditions.

Quelle est la limite d’âge en assurance pour chien ?

La race d’un chien détermine son espérance de vie. C’est pourquoi il existe de nombreuses compagnies d’assurance qui fixent une limite d’âge à partir de laquelle il devient difficile pour un propriétaire de souscrire à une mutuelle canine. Généralement, l’âge butoir est estimé entre 6 à 8 ans. Mais en réalité, tout dépend du pedigree de l’animal. Si cette distinction d’âge est prise très au sérieux par les mutuelles, c’est parce que les risques ne sont pas les mêmes. Les grands chiens sont par exemple touchés davantage par des maladies qui exigent des soins vétérinaires plus poussés.

Chez les races géantes ayant une espérance de vie de 8 ans, un chien est considéré comme senior à partir de ses 5 ans. Dans cette catégorie, on retrouve notamment le Landseer, le Dogue allemand, le Barzoï, le Mâtin Napolitain, le Saint-Bernard ou le Mastiff. Pour les grandes races pouvant vivre jusqu’à 9 ans comme le Dalmatien, le Labrador ou le Berger allemand, l’âge limite de souscription est de 7 ans. Pour les chiens de taille intermédiaire vivant jusqu’à 13 ans, il est de 9 ans. Quant aux petits chiens pouvant vivre jusqu’à leurs 16 ans, ils sont considérés comme seniors par les assureurs à partir de 10 ans.

Pourquoi une telle limite a été appliquée ?

Un assureur opère en tant qu’organisme lucratif. Bien que son rôle soit de rembourser les dépenses en santé de l’animal de compagnie, il est important pour lui de rester rentable, il en va de sa viabilité. Pour garantir cette rentabilité, il doit rembourser le moins possible les assurés. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle des plafonds annuels de remboursement sont appliqués et sont calculés de façon à réduire autant que possible les pertes.

Dans ce contexte, une compagnie doit éviter les clients à risque qui demandent des remboursements fréquents. Or, avoir un chien âgé nécessite des allers et retours très réguliers auprès d’un vétérinaire, car il a une santé fragile. Accorder des contrats à ce genre de profil présente alors des risques majeurs pour les assureurs.

Paradoxalement, le fait d’abriter un vieux chien entraîne des dépenses importantes pour un propriétaire s’il n’est pas assuré. Rien qu’une consultation de base coûte entre 30 à 40 euros. Les soins pour une ablation de kystes par exemple sont à 80 euros tandis que des séances de radiothérapie en cas de cancers valent entre 1200 à 1500 euros. Dans ces conditions, souscrire pour protéger son animal et éviter les imprévus financiers devient impératif.

Comment assurer un chien âgé ?

Par chance, il est possible d’assurer un vieux chien en souscrivant auprès des assurances qui n’appliquent aucune limite d’âge. Elles commencent à être de plus en plus nombreuses à cause de la concurrence qui se fait rude dans le secteur. Néanmoins, pour profiter d’une telle offre, le propriétaire doit être prêt à se plier à certaines contraintes. Les assureurs instaurent souvent des restrictions au niveau des garanties en appliquant par exemple certaines exclusions. Pour les chiens âgés, il arrive aussi que le taux de remboursement soit moins compétitif. Il devient donc difficile d’obtenir des contrats qui prennent en charge 100% des dépenses.

Les propriétaires qui ont du mal à mettre la main sur un contrat ont comme solution d’utiliser les comparateurs. En fonction des critères précisés, cet outil s’occupe de trouver les meilleures offres adaptées aux contraintes et au budget du souscripteur. Une autre alternative consiste aussi à faire appel à un courtier en ligne. Ces experts sont capables de trouver des contrats sur mesure qui cadrent avec le profil à risque de l’assuré. L’avantage est que les surprimes sont faibles, car le courtier se charge de négocier les tarifs auprès de la compagnie pour aider son client à faire des économies substantielles.

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